Tous un peu belges!!!
Les Viromanduens, cités pour la première fois par César dans La guerre des gaules, sont un des nombreux peuples Belges d’origine germanique ayant franchi le Rhin au cours de l’Antiquité. Ils se sont fixés dans ces lieux à cause de la fertilité des sols, chassant les habitants gaulois. Ils s’établissent en oppidum sur le site de l’actuel village de Vermand.
Les Romains remplacent l’oppidum par la cité appelée : « Augusta Viromanduorum ». Le terme d’Augusta donne une indication de la date de fondation de la cité : en effet, à partir du principat (27 avant notre ère) les cités nouvellement fondées prennent souvent le nom du Prince responsable de la déduction (on dit qu’une cité est déduite, c'est-à-dire que l’on entend un déplacement des populations autochtones à l’extérieur du territoire de la cité créée) ; ici il semblerait que la fondation d’Augusta Viromanduorum soit l’initiative d’Auguste ; elle a donc été fondée entre 27 avant notre ère et 14. La cité se développe en (Gaule) Belgique, à un carrefour commercial entre des voies romaines allant jusqu’à Boulogne, Amiens, Reims, Soissons, Cambrai. A partir du règne d’Auguste, les fondations de cités ont toujours un rôle stratégique, avec des implantations qui permettent par exemple de contrôler les routes (c’est il semblerait le cas ici).
La cité devient Saint-Quentin au Moyen Age, en mémoire du martyr Quintinus, martyrisé (vers 303?). Elle devient rapidement un lieu de pèlerinage, qui attire de nombreux pèlerins voulant admirer les reliques (découvertes vers 640?), un important monastère se développe et la cité est rebaptisée (en 840?).
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